Flamme
Flamme joyeuse, incandescente et indécente
Devant toi, je fonds tout doucement
Comme un petit garçon honteux mais innocent
Dont le regard aurait été capté à travers une fente
C’est là que je me rends compte de ton pouvoir
Ta beauté réside dans ton immense cruaté
Je suis aveuglé par ton éclatante luminosité
Constamment sans même pour autant te voir
Néanmoins, tu apparais comme protectrice
Car ton immense grandeur apaise ma peur
Et en ce sens, il faut te rendre honneur
Même si j’essuie souvent les pleurs de mes iris
Ce piège dans lequel je suis hélas tombé
Je ne le vois que dans cette souffrance
Si j’étais une rafale de vent, je t’éliminerais
Mais ceci condamnerait mon âme à l’errance