Le rappeur Youssoupha était en concert dans le cadre du « week-end des curiosités » au parc technologique du canal à Ramonville le jeudi 24 mai 2012. Rencontre avant son entrée en scène, en compagnie d’Aurélia et Magyd de la matinale de Radio Campus.
Magyd : Vous avez écrit le morceau « A force de le dire » (2009), où vous parlez d’Eric Zemmour, et qui vous a valu deux procès, l’un pour menace de mort, l’autre pour injure publique. Ce qui vous a inspiré le morceau « Menace de mort » sur votre dernier album. Allez-vous jouer ce morceau ce soir ?
Aurélia : Est-ce que ce genre d’affaires ne sert-il pas finalement le rap ?
Magyd : Est-ce que le rap engagé a su évoluer autour des problématiques politiques ?
Quels souvenirs avez-vous gardé de votre enfance à Kinshasa ?
Vous êtes né en 1979. C’est aussi les années où la mégalomanie de Mobutu atteint des sommets…
Il y a eu d’importants massacres en RDC entre 1994 et 2003 que certains qualifient de génocide. Avez-vous eu des proches qui ont été victimes de ces violences ?
Au Sénégal, il existe un mouvement citoyen formé par des rappeurs qui s’appelle « Y’en a marre » et qui a facilité la non-réélection de Abdoulaye Wade. Existe-il un tel mouvement en RDC ?
Avez-vous lu « Tintin au Congo » ? Qu’en pensez-vous ?
Magyd : Avez-vous vu le film « Kinshasa Symphonie » ? Qu’en pensez-vous ?
Magyd : Comment permettre à des artistes africains de ce genre de se développer ?
Magyd : Vous portez tous des T-shirts « Geste do it ». Que signifie ce message ?
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