Le chantier

1000000000000450000003b02605ebd8Thème : lors d’un jeu télévisé, deux groupes s’affrontent sur un terrain relativement petit pour construire le plus vite une maison et y habiter. Chaque équipe est composée d’un acrobate qui peut sauter tout obstacle, d’un médecin qui interviendra en cas de besoin, d’un homme très fort qui peut soulever des rochers ou porter ses collègues, et d’un simple maçon très utile à la construction. Pour des raisons d’audience, les deux groupes peuvent se foutre sur la gueule. Dans ce cas, l’assurance de la production indemnisera les victimes.

Mécanismes : points d’action, affrontement, construction, blocage, enchères à poing fermé.

Durée : 1 h – 1 h 30

Principes :

-**se joue à 2 sur un plateau 8 x 8 cases (un échiquier par exemple ou Torres comme sur l’image)
-**chaque joueur a 5 points d’action (PA) à chaque tour pour réaliser ses actions
-**les parties se renouvellent : les objets utiles sont placés face cachée sur des cases déterminées par un tableau : il y a 32 possibilités, sans tenir compte du hasard du placement des jetons).
-**Le système de combat utilise des cartes. Plus l’attaquant est fort, moins il aura de chances de parer les coups.
-**La taille des pions détermine plusieurs choses : le nombre de cases maximal qu’il peut emprunter en 1 PA, sa force en attaque ou en défense, ses points de vie et pour le maçon, le nombre maximal de murs qu’il peut construire en un tour.
-**La construction prend du temps : plus on veut construire de murs, plus il faudra de tours.
-**Le jeu se joue en maximum 21 tours : tous les 7 tours, il y a un décompte.

Historique : Le chantier est tout mon premier jeu : les premiers protos ont été créés en 2004, période où j’ai découvert des jeux géniaux comme Torres ou Löwenherz. Je m’en suis d’ailleurs inspiré : on retrouve le système de points d’action (à l’époque très novateur) du premier et la construction de barrières du second. Au départ, le chantier était destiné aux enfants : les pions représentaient les membres d’une famille : père, mère et enfant. On utilisait des cartes Événements, l’enfant se déplaçait comme s’il jouait à la marelle, la maison occupait une surface de 2 x 3 cases… Trop compliqué pour des enfants, et trop hasardeux pour un jeu pour adulte, le jeu a migré petit à petit vers quelque chose de beaucoup plus sérieux et calculatoire. J’ai supprimé les cartes Événements, le déplacement spécifique de l’enfant, le système de combat initial, rendu la construction plus libre. Malgré cela, il ne me satisfaisait pas encore. Je l’ai donc mis de côté pendant des années. 10 ans plus tard, il m’est revenu à l’esprit, et je pense aujourd’hui avoir trouvé un système de combat intéressant, certes hasardeux, mais il tient compte des probabilités. Une autre chose ne me satisfaisait pas : la construction. Auparavant, elle utilisait 3 PA à chaque fois que l’on voulait construire : cela impactait fortement le reste des actions et rendait le jeu ennuyeux, puisqu’on avait plus que 2 PA à disposition. Le système actuel rend le jeu plus dynamique.

Statut : tout à fait jouable, mais encore perfectible.

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