Régis Lejonc : « Il me faut un temps de maturité pour m’imprégner du texte. »

C’est l’été, Régis Lejonc a rasé sa barbe, porte une chemise légère, un bermuda et un chapeau de paille. L’homme chauve à lunettes illustre des livres pour enfants depuis 1995, et a vu naître les éditions du Rouergue, célèbre pour la qualité de ses ouvrages. Le Bordelais crée un univers plutôt sombre, parfois mélancolique mais toujours poétique et d’une grande sensibilité.. Rencontre aux estivales de Sarrant le dimanche 19 juillet 2015.

Pouvez-vous résumer votre parcours ?

Hier, lors d’un débat, vous citiez Tintin comme influence majeure. Pourtant, quand je vois votre travail, rien ne m’y fait penser.

Vos livres sont plutôt mélancoliques et poétiques. N’est-ce pas un frein à la publication ?

Choisissez-vous vos illustrateurs ou sont-ils imposés par l’éditeur ?

Quelle liberté prenez-vous par rapport aux textes ?

Est-ce que les auteurs vous aiguillent sur des idées, en vous disant : « moi, je verrais bien le dessin comme ça. » ?

Faites-vous autre chose que des illustrations pour enfants ?

Sarrant est-il un lieu privilégié pour créer de nouveaux projets avec des illustrateurs ou des auteurs ?

Vous avez animé une masterclass. Quelle était son thème et qu’avez-vous produit ?

La jeune génération compte beaucoup sur les blogs, et publie son travail aux yeux de tous sans même avoir été édités. Pensez-vous que c’est une bonne démarche ?

N’est-ce pas une forme de repli sur soi ? Plutôt que faire quelque chose de collectif, chacun se réfugie derrière sa page perso…

Propos recueillis par Thomas Arlès

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