Affaire Giraud Lherbier : la pudeur des Postolliers

La Postolle, un petit village d’une centaine d’habitants perdu dans la Bourgogne profonde. En ce lieu bucolique, gît la résidence secondaire de la famille Giraud, une maison acquise en 1993. Avant d’être assassinées, Géraldine et sa compagne Katia y séjournaient. Parfaitement intégrées malgré leur notoriété, les deux filles étaient aimées par toute la population locale. Quand ils ont appris leur mort, les habitants très touchés ont su rester discrets. « Ils n’ont pas parlé de l’affaire. Ils se sont montrés très pudiques et respectueux », déclare le maire de la commune, Oksana Onis.

Motus et bouche cousue en toute circonstance, même lorsque les journalistes ont débarqué avec leurs grands sabots juste après les faits. « Télévision, radio, journaux n’arrêtaient pas de nous solliciter. Ils photographiaient les lieux et s’agitaient autour de la maison des Giraud. Ça nous a déplu. Nous avons trouvé leur démarche incorrecte. Même la Belgique est venue chez nous. », se rappelle Madame le Maire. Aujourd’hui, de moins en moins de journalistes troublent la quiétude du village, mais l’édile avoue recevoir des coups de fil « d’illuminés ». « Ils se font passer pour des proches de la famille et veulent savoir où se trouve la résidence. Nous ne sommes pas dupes. », rajoute-elle.

Des funérailles strictement confidentielles

Les funérailles de Géraldine Giraud qui ont eu lieu le 20 décembre 2004, ont demandé de grandes précautions pour rester dans la confidence. Oksana Onis énonce le dispositif qui avait été mis en place : « la rue du cimetière avait été coupée par des barrières gardées par des gendarmes. Toutes les voies étaient interdites à la circulation. Seuls les habitants du village y avaient accès. »

Pour leur comportement exemplaire, Roland Giraud a remercié à maintes reprises les habitants de la Postolle. Au début de l’année 2005, il était venu spécialement de Paris, juste après une représentation, pour passer une soirée avec eux. L’acteur a gagné une nouvelle famille, les Postolliers.

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