Affaire Giraud Lherbier : l’ombre d’un doute

« Je n’ai rien à me reprocher », criait Nicolas Métier, un ami de Jean-Pierre Treiber, devant les caméras de France 3 Bourgogne en avril 2006. L’homme venait d’être mis en garde à vue pour la deuxième fois. La première fois, on avait retrouvé un cheveu dont l’adn correspondait à sa famille, sur un rouleau de scotch trouvé dans le grenier de la famille Giraud. De plus, à l’époque, les enquêteurs croyaient dur comme fer à la thèse du complice. Comme l’empreinte mystérieuse sur le ruban adhésif n’avait toujours pas de propriétaire, ils ont pensé que ce jeune homme pouvait faire l’affaire. En vain.
Devant les mêmes journalistes, Nicolas Métier affirmait « n’avoir jamais mis les pieds du côté de Sens ». Il aurait prêté des vêtements à son ami. Voilà d’où viendrait le cheveu en question.
L’homme, âgé d’une vingtaine d’années, logeait dans une caravane sur le terrain de son grand-père à Blandy-les-Tours. Les enquêteurs pensaient que Treiber et lui y avaient enterré la voiture qui aurait servi à transporter les victimes. A coups de pelleteuse, la parcelle a été retournée. Rien de probant.
Même si un doute plane encore, , il n’a pas été mis en examen. Nicolas Métier travaillait pour l’entreprise de son père, spécialisée dans les travaux à domicile. Jean-Pierre Treiber était aussi un de ses collègues.

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