Arthur H : « la culture caraïbéenne est un chaudron magique dans lequel la langue peut se renouveller ».

Arthur H était de passage à Toulouse le 29 mars 2013 à la salle Nougaro de Toulouse pour présenter son dernier spectacle et dernier album, « l’Or Noir », véritable hommage à la culture des penseurs noirs des Caraïbes tels qu’Aimé Césaire, Daniel Maximin, ou Edouard Glissant. Accompagné de son ami Nicolas Repac, Docteur H se livre au jeu de l’entretien devant un public composé d’étudiants de l’école Music’Halle.

Thomas : « L’or Noir » est un hommage à la culture des penseurs noirs des Caraïbes. Que représente-elle pour vous ? Comment vous inspire-t-elle ?

Thomas : Vous avez vécu trois mois en Guadeloupe après avoir fugué pendant votre adolescence. Quels souvenirs gardez-vous de cette période ?

Baz : Comment ce voyage vous a-t-il transformé ? Est-ce à ce moment-là que vous avez pris goût à la liberté ?

Baz : Vous avez déclaré trouver la culture occidentale trop cérébrale par rapport à la culture des Caraïbes plus spontanée. Pouvez-vous développer ce point ?

Thom : Il y a un côté slam dans « l’or Noir ». Qu’a apporté ce style à la chanson française et à la poésie en général, selon vous ?

Thomas : Rarement des auteurs blancs ont mis en avant les penseurs noirs des Caraïbes. Êtes-vous sensible au désir d’indépendance politique des Antilles ?

Baz : Sur la chanson « si tu m’aimes », vous avez écrit « aime-toi comme le taureau aime la corrida » et « aime-moi comme Jean Cocteau aime Jean Marais ». Quel est le sens de ces vers, car je doute qu’un taureau aime beaucoup la corrida ?

Baz : La chanson précédente sur le même disque que « si tu m’aimes », s’appelle « l’Abondance ». Dedans, vous opposez les éléments purement matérialistes au côté poétique de la nature. Avez-vous eu envie d’exprimer cette dualité ?

Baz : Dans un discours prononcé après des expulsions de Rroms, vous avez revendiqué le concept « d’auto-explusion ». Vous pouvez nous préciser ce que c’est ?

S’en sont suivis des échanges avec les étudiants de Music’halle. A propos de la dématérialisation des disques…

Vivre de sa création…

L’indépendance…

La licence globale…

Internet, un puits sans fond

La culture musicale française

Propos recueillis par Thomas Arlès et Baz

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.