EriK Truffaz était en concert au Bikini de Ramonville le jeudi 21 mars 2013 accompagné de trois musiciens et de la jeune chanteuse Anna Aaron. Rencontre avec le trompettiste quelques heures avant son entrée en scène.
Votre dernier disque s’appelle « El Tiempo de la Revolucion ». Quel sens donnez-vous au terme « révolution » ?
La musique de ce disque est plutôt mélancolique. Cela contraste pour moi avec l’idée de révolution qui est plutôt synonyme d’espoir…
Vous disiez avoir écrit ce disque pendant le printemps arabe. Que pensez-vous de la situation actuelle notamment en Tunisie ou en Libye ?
Le terme « révolution » fait aussi référence aux astres. Selon moi, votre musique fait le lien entre la terre et le ciel, car elle permet de rentrer dans un état de transe et facilite la méditation. Avez-vous cette volonté-là ou n’est-ce que mon interprétation ?
Certains artistes se sentent naturellement influencés par les astres et la nature en général. Est-ce votre cas ?
Hormis vos musiciens fidèles, beaucoup d’autres vous accompagnent, quelque soit le style : rap (Nya), pop (Anna Aaron), electro (Murcof)… Comment choisissez-vous les artistes avec lesquels vous jouez ?
Et Christophe qui chante sur le titre « L’un dans l’Autre », comment l’avez-vous rencontré ?
Vous mélangez plein de styles différents. Y a-t-il encore des styles que vous n’avez pas encore explorés et que vous aimeriez explorer ?
En 1997, vous avez participé à la musique du film « Louise (Take 2) » de Siegried. Aimeriez-vous composer une nouvelle fois pour le cinéma ?
Est-ce qu’écrire une musique de film entraîne des contraintes dans la composition ?
Pourtant, votre musique est très imagée…
Que pensez-vous du marché de la musique actuel ?
Vous avez repris le morceau « Je t’aime moi non plus » de Serge Gainsbourg. Pourquoi avez-vous choisi de jouer ce titre en version instrumentale ?
Que pensez-vous du travail d’autres trompettistes actuels comme Ibrahim Maalouf ou Niels Petter Molvaer ? Vous inspire-t-il ?
Propos recueillis par Thomas Arlès
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