La révolte des esclaves

Thème : Spartacus, esclave thrace, se révolte contre son oppresseur romain.
Ainsi, éclate la troisième guerre punique en 73 av. JC. Vous incarnez Spartacus et ses pairs esclaves ou les troupes de Rome.

But du jeu : Pour les Romains, anéantir les esclaves. Pour les esclaves, réussir à s’échapper.

Mécanismes : placement, affrontement, connexion, majorité, plateau modulaire, gestion, absence de hasard

Durée : 240 min !

Principes :

-**se joue à 2 sur un plateau composé d’hexagones représentant différents paysages (plaines, marais, forêts, montagnes).
-**chaque joueur place ses pions regroupés à tour de rôle d’un côté du plateau
-**les deux camps ont des caractéristiques différentes : les Romains sont plus forts en attaque, mais sont moins nombreux et se déplacent moins vite que les esclaves.
-**Les paysages ont chacun leur particularité : les marais ralentissent les déplacements, les forêts permettent de se cacher et de se nourrir en chassant ou en cueillant, les montagnes permettent d’avoir une plus grande vision ou portée et de ne pas être vu de la plaine, des forêts ou des marais
-**Si les pions d’un même camp sont connectés, ils sont plus forts.
-** pour effectuer leurs actions, les pions doivent être nourris : ils peuvent recevoir de la nourriture s’ils sont connectés à un champ ou un village.
-**le jeu gère également les saisons, été et hiver, qui influent notamment sur les champs.

Historique : La révolte des esclaves est ma troisième création ludique. Comme le Chantier et le jeu de loi, il date de 2004. C’est cette année-là que j’ai découvert le Spartacus de Kubrick. Fasciné par le film et son histoire, j’ai eu l’idée en le regardant de créer un jeu à deux stratégique et sans hasard avec un thème fort. J’ai alors mélangé plein de mécanismes de jeux abstraits et essayé de rendre le jeu le plus réaliste possible. Après une partie d’essai, le résultat était une horreur : trop de petites règles et de cas particuliers rendaient le jeu ennuyeux et extrêmement lent et poussif. De plus, le calvaire durait plus de quatre heures. N’ayant pas eu le courage d’affiner ou de revoir complétement les mécanismes, je l’ai laissé tomber.

Statut : en léthargie

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