La Rue Kétanou : « la musique est un langage universel. »

La Rue Kétanou aime bien les Toulousains, et les Toulousains lui rendent bien. Déjà pour son disque « Ouvert à double tour », compilation de morceaux joués en concert, le groupe avait choisi des chansons de son spectacle joué au Ramier. Et le 18 avril 2013, il enflamme la scène du Phare à Tournefeuille devant plus de 2000 personnes. Quatre ans après son dernier album studio, « A contresens », le trio revient en grande forme et nous fait découvrir de nouveaux morceaux qui figureront sur son prochain disque dont la sortie est prévue en janvier 2014. Rencontre avec Olivier, guitariste-chanteur, et Florent, accordéoniste-chanteur dans un premier temps, puis avec Mourad, guitariste-chanteur, dans un deuxième temps.

Vous prévoyez de sortir un disque l’année prochaine. Quelle en sera la tonalité globale ?
Olivier et Florent :

Plus sérieusement, quels thèmes aborderez-vous cette fois-ci ?

Florent :

Votre dernier disque studio est sorti il y a quatre ans. Pourquoi avez-vous attendu autant de temps pour enregistrer de nouveaux morceaux en studio ?

Florent :

Olivier :

Dans votre musique et par les thèmes que vous abordez, vous avez l’intention de briser les frontières. Néanmoins, vous êtes attachés à la langue française. Comment percevez-vous son évolution ? S’appauvrit-elle ou s’enrichit-elle au fil des jours, selon vous ?

Olivier :

Florent :

Olivier :

L’expression « citoyens du monde » vous convient parfaitement. Néanmoins, pour comprendre vos textes, il reste la barrière de la langue. Vous êtes-vous déjà intéressés à l’espéranto ou avez-vous eu réfléchi à une langue compréhensible par tous ?

Olivier :

Florent :

Olivier :

Olivier et Florent :

Florent :

Un de vos thèmes récurrents est celui de l’exclusion. Êtes-vous réellement engagés sur la cause des sans-papiers ? Si oui, comment ?

Olivier :

Florent :

Florent et Olivier :

A vos débuts, vous chantiez « entrée libre pour tout le monde » et vous sembliez rejeter le monde marchand. Aujourd’hui, vous avez appris à vous vendre pour vivre de votre passion. Comment avez-vous concilié vos idéaux à la réalité du métier d’artiste qui se doit d’être aussi commerçant ?

Florent :

Florent :

Pourtant, selon vous, « tout n’est pas vendre »…

Florent :

A vos débuts, vous chantiez dans des squats. Maintenant que vous avez acquis une certaine notoriété, vous arrive-t-il de jouer dans de tels lieux ? Si oui, comment êtes-vous reçus ?

Florent :

Mourad, vous êtes originaire du Maroc. Quel regard portez-vous sur le Maroc d’aujourd’hui, tant au niveau citoyen que politique ?

Mourad :

Avez-vous constaté des changements avec l’arrivée du parti islamiste au pouvoir ?

Mourad :

Que pensez-vous du Mouvement du 20 février, et du fait qu’une grande partie de la population revendique haut et fort leurs droits, et pointent les inégalités sociales ?

Mourad :

Propos recueillis par Thomas Arlès

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