Le sablier se dresse d’un élan gracieux
Il se forme lentement comme deux gouttes d’eau
Qui se soudent entre elles en jouant au jeu
De la corrélation entre une mule et un lourd fardeau
Incessants mouvements frénétiques du sablier
A la recherche d’un tas de sable à capturer
Telle une poussière qui se noie dans l’infini
Qui se propage lentement pour trouver son nid
Il existe bien une faille dans l’univers
Où les grains de sable sont assez dociles
Pour se mettre à l’aise dans un endroit vert
Là où les rayons solaires convergent parfaitement
Là où les petits tas de sable scintillent
Là où le sablier est gardien du temps
Poème écrit en 2000
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