A la cîme d’un chêne centenaire massif
Il y a un oiseau libre mais prisonnier
Perché sur une branche solide comme un piolet
Qui attend patiemment la poussée de l’if
La dernière fois, il a vu une branche bouger
Il s’est donc rapprocher un peu d’elle
Mais il a vu un gros chat au regard plein d’étincelles
Alors tout en haut du chêne, il est remonté
Quelle crainte engendrée par ce douloureux échange
Pourtant, il a déjà eu ce sentiment plus d’une fois
Mais sa force reste comme au premier émoi
Il aura toujours peur que le chat le mange
Un jour de printemps, l’if aura grandi
Il sera beau, il sera garni de petites baies
Que l’oiseau dégustera tout au long de la journée
« Mais c’est à l’if de choisir », lui a-ton dit.
Poème écrit en 2001
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