Magyd Cherfi : « L’Algérie a commencé sa révolution il y a plus de dix ans. »

Zebda était en concert dans le cadre du « week-end des curiosités » au parc technologique du canal à Ramonville le jeudi 24 mai 2012. Rencontre avec magyd cherfi, chanteur et parolier du groupe, dans le vacarme des balances de Youssoupha, en compagnie d’Aurélia et Magyd de la matinale de Radio Campus.

Dans votre livre « la trempe » publié en 2007 chez Actes Sud, vous vous interrogez sur l’identité musicale de Zebda. Comment la définiriez-vous ?

Finalement, elle reflète bien votre identité politique, puisqu’on retrouve ce métissage culturel d’influences très variées, et au lieu de faire quelque chose de désordonné, cela reste très cohérent. Je voulais revenir sur votre carrière solo. Comment expliquez-vous que vos disques solo aient été moins suivis que ceux de Zebda, malgré leur très bonne qualité ?

Jouerez-vous un jour avec Zebda vos morceaux écrits en solo ?

A part Joël Saurin, bassiste de Zebda présent sur le premier album et la première tournée, quelles relations entreteniez-vous avec les autres musiciens avec qui, dites-vous, vous ne formiez pas un groupe ?

Magyd :Vous parliez des influences maghrébines dans Zebda. la chanteuse algérienne Warda Al Jazairia est décédée le mois dernier. Allez-vous lui rendre hommage ?

Aurélia : Quel sens avait le projet « Origines contrôlées » ?

Magyd : Le café « la Maison Blanche » a ouvert à Arnaud Bernard. Des membres de Zebda ont participé à sa création. Quel en est le but ?

Aurélia : Êtes-vous conscient que Zebda a favorisé le développement d’une conscience politique de toute une génération ?

Aurélia : Dans un sens, Zebda fait le lien entre la chanson engagée des parents et la musique actuelle…

Aurélia : « Second tour » est un clin d’oeil à l’élection présidentielle. Maintenant qu’elle est passée, va-t-il y avoir un troisième tour ?

Magyd : comment permettre aux citoyens de faciliter leur expression, sans passer par les milieux artistiques ou politiques ?

Magyd :Que pensez-vous du printemps arabe ?

Magyd : La laïcité reste fondamentale pour vous…

Nous fêtons cette année le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. Que pensez-vous de la situation politique actuelle dans le pays ?

Magyd : Comment la diaspora algérienne vivant en France et les Français d’origine algérienne peuvent aider leurs frères de l’autre côté de la Méditerranée ?

Lorsque vous allez en Algérie, sentez-vous une évolution positive ?

Magyd : Comment expliquez-vous l’échec des révoltes populaires en Algérie, alors qu’elles ont porté leurs fruits en Libye, en Égypte ou en Tunisie ?

Les islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte aux dernières législatives du mois dernier n’ont eu que 47 sièges sur 462, alors que dans les autres pays maghrébins, y compris le Maroc, les islamistes sont arrivés en tête. Comment expliquez-vous cette particularité algérienne ?

On ne peut pas négliger le poids du FLN et sa « légitimité » historique…

Quels efforts doivent fournir les gouvernements algérien et français pour faciliter une entente plus cordiale entre les deux pays ?

Quelle responsabilité a la France aujourd’hui dans cette discorde franco-algérienne ?

Aurélia : Après la victoire de la gauche à la dernière élection présidentielle française, allez-vous arrêter de critiquer le gouvernement ?

Vous étiez ami avec Dieudonné à une époque : il apparaissait dans la chanson « je crois que ça va pas être possible » et la vidéo de « l’erreur est humaine ». Que pensez-vous de son parcours politique aujourd’hui ?

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