Philippe Bichon : « J’aime les pays qui ont une forte culture très différente de la nôtre. »

Collaborateur d’architecte, le Palois Philippe Bichon est passionné par la culture et le patrimoine des pays exotiques. Dans ses carnets de voyages autoédités, il raconte sous la forme d’un journal de bord illustré ses impression, dans le but de « casser les clichés ». Il est parti notamment au Maroc mais aussi dans des contrées pas du tout touristiques comme l’Iran, l’Ethiopie, la Birmanie ou l’Ouzbékistan. Rencontre au 17e Rendez-vous du carnet de voyage à Clermont-Ferrand le 20 novembre 2016.

Comment choisissez-vous vos destinations ?

Vous êtes parti en Iran. Quelles ont été vos impressions sur la capitale, Téhéran ? J’ai entendu dire que c’est une ville très étouffante, où le patrimoine architectural est ravagé pour laisser la place à de grands immeubles…

Malgré la répression, on dit qu’il y a une forte vie culturelle qui s’exprime notamment dans des boîtes de nuit. Vous confirmez ?

Est-il plus facile d’aller là-bas aujourd’hui qu’il y a quelques années ?

Dans le reste du pays, qu’est-ce qui vous a le plus marqué, car c’est un pays d’une grande culture, où on dit que les habitants sont très hospitaliers ?

J’ai un peu de mal avec les voyageurs européens ou américains qui demandent l’hospitalité, car j’ai l’impression qu’ils profitent un peu de la situation. Je pense que la plupart n’accueilleraient pas l’étranger qui frappe à leur porte chez eux. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes qui vivent dans la rue en France ou ce qui se passe aujourd’hui avec les migrants pour s’en rendre compte. Après si le voyageur est invité spontanément, tant mieux…

Vous arrive-t-il d’offrir vos dessins aux gens que vous dessinez ou qui vous hébergent ?

Vous écrivez sous la forme d’un journal de bord. Est-ce que quand vous écrivez, vous pensez à vos lecteurs ou vous n’écrivez que pour vous ? Quel est le degré d’intimité de vos textes dans ce cas-là ?

 Lorsque vous mettez en forme le texte pour l’impression, vous arrive-t-il d’ajouter des précisions historiques ou culturelles ?

Lorsque vous dessinez, vous inspirez-vous de l’art pictural du pays pour vos dessins ?

Et au niveau des matériaux propres à certains pays comme des pigments, par exemple, est-ce que vous y avez recours ?

Je vois que vous écrivez les dates des entrées de votre journal en plusieurs langues (français, amazigh, arabe), où vous avez appris ces deux dernières langues ?

J’ai entendu dire que la capitale éthiopienne, Addis-Abeda, est en plein essor économique. La classe moyenne émerge, même si les inégalités sociales s’accentuent elles aussi. Vous confirmez ?

Lorsque vous partez dans ces pays, vous partez toujours seul ?

 

 

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