Ramzi Aburedwan : « La politique d’apartheid menée par Israël est pire qu’en Afrique du Sud. »

Né à Béthléem, en Cisjordanie, ayant grandi dans un camp de réfugiés à Ramallah, et ayant participé à la première intifada, enfant, Ramzi Aburedwan a un parcours hors du commun. Aujourd’hui, sa forme de résistance est la musique. Diplômé du conservatoire d’Angers, le joueur de bouzouk se produisait avec son Ensemble Dal’Ouna, sur la scène de la fête de l’Huma, le dimanche 2 juin 2013. Un ensemble où instruments arabes traditionnels (oud, bouzouk) se mêlent harmonieusement à la contrebasse et à l’accordéon. Rencontre avec le musicien qui garde le sourire malgré tous les événements tragiques que connaît son pays.
La musique de l’ensemble Dal’Ouna évoque la fête, l’amour, ou l’espoir, plutôt que la mélancolie de l’exil. Pourquoi ce choix ?

Vous jouez du bouzouk mais aussi de l’alto. Vous êtes diplômé du conservatoire d’Angers. Est-ce que la musique classique et baroque européenne vous influence ?

Vous êtes né à Béthléem, en Cisjordanie, vous avez grandi dans un camp de réfugiés à Ramallah, et avez participé à la première intifada, enfant. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?

Lors de la première intifada, vous avez été pris en photo, et celle-ci a beaucoup circulé en Palestine, au point que vous êtes devenu une sorte d’icône. Que ressentez-vous par rapport à ça ?

C’est pour cette raison que vous avez créé l’association Al Kamandjati et votre école de musique. Est-ce que pour vous, la musique est une forme de résistance ?

Les artistes peuvent-ils s’exprimer librement en Israël ?

On s’en éloigne de plus en plus, puisqu’Israël mène une vraie politique d’Apartheid semblable à ce qui a existé en Afrique du Sud…

Et dans la bande de Gaza ? Est-ce que le Hamas censure, lui aussi ?

Deux partis, le Fatah et le Hamas, se partagent le pouvoir. Existe-il d’autres voies politiques que ces deux-là ?

La Palestine a été admis comme État observateur non membre de l’ONU. Qu’est-ce que cela va changer ?

Propos recueillis par Thomas Arlès

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