Rokia Traoré : « Je me bats pour que le Mali reste un pays où différentes cultures puissent cohabiter. »

Rokia Traoré présentait son spectacle « Roots » le vendredi 12 octobre 2012 à Odyssud à Blagnac, près de Toulouse. Accompagnée de trois autres chanteuses et de musiciens maliens, elle a rendu hommage à la culture de son pays de naissance et de son continent en reprenant des artistes comme Ballaké Cissoko, Bako Dagnon ou Bob Marley.

Vous avez créé ce spectacle de reprises pour soutenir votre fondation Passerelle créée en 2009 et mettre en lumière des artistes du Mali. Comment avez-vous sélectionné les musiciens et chanteuses qui vous accompagnent ?

Vous reprenez « Ces gens-là » de Jacques Brel et « Zimbabwe » de Bob Marley. Que représentent pour vous ces artistes, et comment avez-vous choisi les chansons que vous interprétez ?

Connaissez-vous les chants polyphoniques corses ? Est-ce qu’il existe des similitudes avec ceux de certaines régions d’Afrique ?

Votre prochain album s’appellera « Beautiful Africa ». Pourquoi avez-vous choisi cette fois-ci un titre en anglais ?

Est-ce que selon vous, la musique et notamment les chansons peuvent jouer leur rôle d’éducateur populaire et ainsi permettre à la population de prendre conscience de ce qui se passe ?

La France devrait intervenir au Mali en apportant une aide logistique. Qu’en pensez-vous ?

Dans le Nord du Mali, notamment à Tombouctou, AQMI a détruit des mausolées de mosquées très anciennes. Comment expliquez-vous que des musulmans s’en prennent à des lieux de leur propre culture ?

Pour finir, comment vivez-vous votre célébrité au quotidien notamment à Amiens, ville relativement petite ?

Propos recueillis par Thomas Arlès

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