Un homme quitte une île, le cœur joyeux
De son bateau, il voit encore de la lumière
Entend quelques bruits, peut-être des tambours,
Peut-être des rires, il ne sait pas.
De toute façon, la mer qui l’entoure
A fait taire ce vacarme
Une étrange quiétude oppresse maintenant
Notre homme. Il fait un somme,
Laissant voguer son navire au gré des flots.
La mer se joue de lui. Un petit vent se lève,
Quelques gouttes tombent du ciel.
A ce moment, il sait que ses heures sont
Comptées. Une grande vague retourne
Son bateau. Il s’accroche désesperement
Au mat de son radeau. Il a faim, il a froid,
Il glisse, il coule. Et c’est fini.
Tout est redevenu calme. Le navire vogue,
Sur les flots, tout seul.
Poème écrit en 2001
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