Cyrille Pomès : « Je suis arrivé au moment où la bande dessinée a commencé à être prise très au sérieux. »

Cyrille Pomès fait partie de ces rares chanceux qui ont réussi à publier un album très tôt chez un grand éditeur. Repéré au salon d’Angoulème, le jeune homme de 25 ans arrive à convaincre Allbin Michel d’éditer sa première bande dessinée, « A la lettre près ». Très talentueux, il a été choisi par les éditions Futuropolis pour illustrer les révolutions arabes et le travail de Jean-Pierre Filiu, journaliste érudit sur le Maghreb et le Moyen-Orient, dans la bande dessinée « Le Printemps des Arabes »..Lorsqu’il n’est pas à Toulouse, Cyrille Pomès est en voyage pendant plusieurs mois. Il nourrit son univers des gens qu’ils rencontrent, issus de toutes les cultures.

Pouvez-vous résumer votre parcours ?

L’univers de vos bandes dessinées est plutôt réaliste : vous ne laissez pas beaucoup de place à la fantaisie…

Je parlais d’une manière générale. En fait, pour le « Printemps des Arabes », vous n’avez rencontré personne, mais vous vous êtes appuyé sur la documentation recueillie par Jean-Pierre Filiu…

Avez-vous voyagé dans des pays du Maghreb comme le Maroc ou la Tunisie, après le printemps arabe ?

J’ai l’impression que depuis quelques années, la bande dessinée est beaucoup plus prise au sérieux. On parle désormais de roman graphique, des BD apparaissent dans beaucoup de revues de référence…

Qu’avez-vous appris sur les mécanismes de ces révolutions en illustrant les scènes dont parle Jean-Pierre Filiu ?

Sur quels thèmes aimeriez-vous travailler particulièrement ?

Ce serait sous forme de fiction inspirée de personnes réelles ou une compilation de tranches de vie des réfugiés rencontrés ?


Propos recueillis par Thomas Arlès

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