Flamme

Flamme joyeuse, incandescente et indécente

Devant toi, je fonds tout doucement

Comme un petit garçon honteux mais innocent

Dont le regard aurait été capté à travers une fente

C’est là que je me rends compte de ton pouvoir

Ta beauté réside dans ton immense cruaté

Je suis aveuglé par ton éclatante luminosité

Constamment sans même pour autant te voir

Néanmoins, tu apparais comme protectrice

Car ton immense grandeur apaise ma peur

Et en ce sens, il faut te rendre honneur

Même si j’essuie souvent les pleurs de mes iris

Ce piège dans lequel je suis hélas tombé

Je ne le vois que dans cette souffrance

Si j’étais une rafale de vent, je t’éliminerais

Mais ceci condamnerait mon âme à l’errance

Poème écrit en 2001

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