Petites lunettes cerclées noires, sourire malicieux et voix discrète, Gilles Bachelet, 62 ans, a l’air sérieux mais n’a rien perdu de sa fantaisie. Il dessine toujours de grandes planches et donne vie à des animaux étranges. Dans « chevalier de ventre-à-terre », il raconte l’histoire d’un chevalier escargot, et dans « Madame le Lapin Blanc », il revisite « Alice aux pays des Merveilles » en se focalisant sur le personnage du lapin et sa famille. Rencontre aux estivales de l’illustration de Sarrant le dimanche 19 juillet 2015.
Pouvez-vous résumer votre parcours ?
Avez-vous rencontré des obstacles ? Comment les avez-vous contournés ?
La mise en page de vos dessins me fait beaucoup pensé aux illustrations des journaux du début du 20e siècle…
Pourquoi avez-vous décidé de recréer une histoire autour « d’Alice aux pays des Merveilles » ?
On retrouve aussi le côté surréaliste de l’oeuvre de Lewis Carroll…
Pourquoi représente-on souvent les hommes sous forme d’animaux sauvages (le lapin, l’ours, le singe…) ?
En quoi représenter les animaux aide les enfants à comprendre l’histoire ?
Vous écrivez les textes et réaliser les dessins de vos ouvrages. Est-ce une volonté de tout maîtriser ?
Comment nourrissez-vous votre inspiration ?
Avez-vous rencontré des personnes et discuté d’éventuelles collaborations avec elles lors du festival ?
Pourriez écrire les textes et travailler avec un illustrateur ?
Vous avez animé une masterclass. Quelle était son thème et quel a été le produit de votre atelier ?
Propos recueillis par Thomas Arlès
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