Le Québécois Jean Béliveau a parcouru le monde entier à pied pendant onze ans en traversant 64 pays. Au cours de son voyage extraordinaire, sa vision du monde a été complètement bouleversée. Il a raconté son aventure dans le livre « L’homme qui marche » publié chez Arthaud. Rencontre au 17e rendez-vous du carnet de voyage à Clermont-Ferrand le 20 novembre 2016.
Vous avez voyagé à pied pendant 11 ans à travers 64 pays. C’est une entreprise incroyable. Comment avez décidé de partir seul sur les routes aussi longtemps ?
Comment avez-vous choisi votre parcours ?
Vous avez marché uniquement sur les routes. Pourquoi ce choix ? Était-ce pour garder un contact avec la civilisation et de ne pas être trop isolé ?
Vous avez reçu le soutien de l’Unesco. Est-ce qu’ils vous ont sollicité ou c’est vous qui avez fait une demande de soutien ?
Comment avez-vous communiqué au cours de ce très long voyage. Je suppose que le français et l’anglais n’ont pas suffi…
Hier, en conférence, vous racontiez que vous aviez rencontré des gens proches d’Oussama Ben Laden et qu’ils vous ont bien accueilli. Comment s’est fait la rencontre ?
Avez-vous tout fait à pied ?
Je voyage souvent seul à pied pendant un mois entier dans des pays européens et sur des sentiers. Et même ici, il est possible de se sentir totalement isolé et de ne rencontrer personne pendant plusieurs jours. Est-ce qu’il vous est arrivé de ressentir cette sensation d’isolement et de vouloir abandonner, parce que le moral n’est pas au plus haut ?
Avez-vous écrit le livre en cours de route ou une fois que vous êtes rentré au Canada ?
Après un voyage aussi long et riche que celui-ci, est-ce que l’on a encore envie de voyager ?
Au cours de votre voyage, êtes-vous resté en contact avec vos proches ou avez-vous coupé toute communication avec eux ?
Est-ce que votre voyage vous a fait réfléchir sur le fait même de voyager et sur le fait que ça reste un privilège pour nous, américains ou européens ?
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