Admettons l’inexistence d’une fatalité
Les maux nous envelloppent progressivement
Cet étrange cocon étouffant et oppressant
Nous rattache à cette impétueuse réalité
Cette chose à la fois inhérente et abjecte
Qui nous plonge dans une profonde angoisse
A la suite de laquelle on peut perdre la tête
Prouve notre impuissance quand notre cœur se froisse
Au commencement, une route nous semble toute tracée
Toute droite et vierge d’embuches et d’obstacles
Mais cette image s’avère n’être qu’une illusion
Le destin transfigure en vain nos pensées
Le destin nous fait croire au miracle
Le destin n’entraîne que déceptions
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