La chanteuse malienne Mamani Keïta était en concert le 16 mars 2012 au Bikini à Toulouse dans le cadre du festival « les airs solidaires ». Rencontre juste avant son entrée en scène.
Suivez-vous le conflit au Nord du Mali ? Qu’en pensez-vous ?
Le groupe malien touareg Tinariwen parle dans ses chansons de ce conflit d’une manière pacifiste. Pensez-vous que sa musique puisse faciliter une entente entre les différents acteurs ?
Allez-vous écrire une chanson sur le conflit ?
Vous vivez en France depuis plus de 20 ans. Vous avez été pendant une longue période sans-papiers. Comment l’avez-vous vécue et comment en êtes-vous sortie ?
Vous êtes devenue aujourd’hui une artiste de renommée internationale. Est-ce une vengeance personnelle sur ce passé douloureux ?
Vous êtes venue en France en tant que choriste pour Salif Keïta. Que pense-t-il de votre parcours et de votre musique aujourd’hui ?
Comment votre musique et votre carrière sont perçues au Mali ?
Y rencontrez-vous des jeunes artistes qui veulent suivre votre exemple ou sont jaloux de votre réussite ?
Est-ce à eux que s’adresse votre chanson « Gagner l’argent français » ?
On a beaucoup parlé d’identité nationale ces temps-ci. Après avoir vécu plus de 20 ans en France, vous sentez-vous française ?
Propos recueillis par Thomas Arlès
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