Omar Zidia (Ezza) : « Je raconte ce qui me tient à coeur, ce qui me blesse. »

Avant de s’installer à Toulouse, Omar Zidia, chanteur et guitariste touareg du Niger, vendait des bijoux sur les marchés qu’il avait lui-même forgés, comme beaucoup de ses frères. Dans le quartier populaire et cosmopolite d’Arnaud Bernard, il rencontre il y a 3 ans le bassiste Menad Moussaoui et fonde rapidement le groupe Ezza. Il était de passage le samedi 26 juillet 2014 dans le cadre du festival Africajarc. Dans sa loge, vêtu de sa tunique de scène pourpre et de son chèche blanc, il nous reçoit, assis sur un grand tapis. Entretien réalisé en compagnie d’Anne-Gaëlle de Mersan, directrice et animatrice d’Antenne d’Oc à Cahors, et Gisèle Montaubric de Radio Campus.

 

Qu’est-ce qui vous a incité à rester à Toulouse ?

Quels groupes à Toulouse avez-vous rencontrés qui vous ont particulièrement marqué ?

Le gnaoua qui est aussi une musique berbère, comme vous…

Vous avez été invité par l’école élémentaire de Cajarc. Comment avez-vous été reçu ?

Pouvez-vous revenir sur votre parcours de forgeron bijoutier ?

Dans vos concerts, vous introduisez vos chansons avec des discours parfois militants. Quels messages voulez-vous faire passer ?

Quel regard portez-vous sur la situation que connaît votre région d’origine, la région d’Agadez au Niger ?

On pourrait aussi parler des puissances étrangères qui viennent exploiter vos ressources par le biais de grandes entreprises dans des conditions scandaleuses et polluent honteusement votre environnement, notamment l’eau…

Propos recueillis par Thomas Arlès, Gisèle Montaubric et Anne-Gaëlle De Mersan

 

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