Mysterieux et immortels champs de coton
Constamment vous changez de forme
Tantôt épais, tantôt dispersés mais toujours vagabonds
Sans cesse, vous vous promenez au-dessus des ormes
Quelle majesté éclatante ressort de votre beauté
Vous êtes encore plus grâcieux qu’un cygne
Magiciens, vous pouvez changer de couleur et de signe
Sans pour autant vous répéter
Votre vue m’évoque la liberté
Seuls les oiseaux ont la chance de vous toucher
Je ne peux que vous contemplez de loin
Car mon cœur est attaché à une motte de foin
Champs de coton, restez dispersés
Car vous êtes aussi beaux qu’irascibles
Par votre rencontre, un combat serait déclenché
Et je ne veux point en être la cible
Poème écrit en 2001
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