Christian Olivier (Têtes Raides) : « Le style Têtes Raides, c’est la liberté ! ». »

Quelques jours avant de fêter leur trentième anniversaire, les Têtes Raides sont en tournée pour présenter leur dernier album « Les Terriens ». C’est naturellement que les musiciens ont fait un crochet par Toulouse le jeudi 20 mars 2014, d’autant plus qu’ils sont des habitués du Bikini, et adorent s’y produire. Dans sa loge, Christian Olivier, chanteur et parolier des Têtes Raides, entretient sa voix grave en fumant des gitanes. Les volutes de fumée contrastent avec ses habits noirs. Ici, pas de phrases toutes faites, l’homme aux multiples surnoms répond sur un ton très naturel et en toute franchise.

Le Bikini a fêté l’année dernière ses 30 ans. Vous êtes des habitués de cette salle. Quel est votre plus beau souvenir ici ?

Vous ouvrez votre dernier disque avec la chanson « Alice ». Qui est-elle ?

« La tache » fait référence aux « fachos ». Je suis consterné de voir défiler massivement la droite et l’extrême-droite dans les rues en remettant en cause des droits humains. Comment en est-on arrivé là, selon vous ?

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Ce qui est nouveau selon moi, c’est que les mouvements populaires réactionnaires soient plus suivis que les manifs de gauche qui attirent rarement grand monde, en dehors des périodes de grève…

Dans la compile « Tôt ou Tard », vous jouez avec deux groupes toulousains. Dans le premier, vous formez un duo avec les Fabulous Trouboadours. Êtes-vous un amateur des duels de tchatche chers à notre ami Claude Sicre ?

Sur l’autre chanson, vous jouez avec les Bombes 2 Bal sur un texte en occitan. Êtes-vous en faveur d’un retour des langues régionales, notamment dans l’enseignement scolaire ?

Sur l’album « Chamboultou », vous chantez « Dans la gueule du loup » qui fait référence au massacre du 17 octobre 1961. En 2012, François Hollande a reconnu la responsabilité de la France dans cet événement tragique. Qu’en avez-vous pensé ?

Vous fêtez cette année vos trente ans d’existence. Malgré toutes ces années, vous arrivez à jouer encore une musique variée et actuelle, et à vous renouveler régulièrement. Quel est votre secret ?

Vu le nombre important de membres dans votre groupe, comment arrivez-vous à vous coordonner tous ensemble ? Les compositions naissent-elles après des débats ou sont-elles spontanées ?

Une des caractéristiques de votre musique est son côté populaire et intergénérationnel, comme pouvaient l’être Brassens, Renaud ou Charles Trénet. Est-ce recherché ?

Sur l’album « Fragile », vous avez joué sur le morceau « De Kracht » avec le groupe néerlandais The Ex qui partage des points communs avec vous (même ancienneté, même ouverture d’esprit et un côté punk revendiqué). Comment s’est faite la rencontre avec eux ? Comment en êtes-vous arrivés à jouer ensemble ?

Sur scène, vous rendez hommage à Mano Solo en chantant « C’est pas du gâteau ». Vous avez souvent joué avec lui, et vous étiez amis. Comment a-t-il marqué la chanson française, selon vous ?

Vous avez créé le label « Mon Slip » qui produit des groupes très éclectiques. Quels sont vos critères de sélection ?

Pourquoi avez-vous choisi d’appeler votre label « Mon slip » ?

Pourquoi les Têtes Raides ne sont pas produites par « Mon Slip » ?

Propos recueillis par Thomas Arlès

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