Gabriel Saglio : « Il est important que les artistes véhiculent un message. »

Gabriel Saglio, auteur, compositeur, chanteur et clarinettiste sort un nouveau disque avec son groupe Les Vieilles Pies. Si la bande a été formée il y a 6 ans à Rennes, c’est à Toulouse qu’elle s’est construite, car ses nombreux membres y ont élu domicile. Ce n’est pas pour rien que la Ville Rose a été choisie pour décor de leur clip « Dansons », morceau du dernier album sans nom où contrastent espoir et mélancolie, et se mélangent plusieurs cultures. Une chanson qui donne le ton général de l’album. Récemment, Gabriel Saglio a quitté Toulouse, mais il était quand même de passage le mardi 8 octobre 2013 à l’espace Bonnefoy. Pour lui, c’était l’occasion de faire la fête avec le public et ses amis musiciens de Toulouse, Jell-oo et le percussionniste Mounhim. Mais avant, il s’est prêté au jeu de l’entretien sur la terrasse d’un café Place Saint-Georges.

Vous avez tourné votre clip « Dansons » à Toulouse. Pourquoi avez-vous choisi la Ville Rose comme décor ?

Vous avez autoproduit le dernier disque de A à Z. Pourquoi ce choix de contrôler la chaîne de production du début à la fin ?

Le dernier disque est votre quatrième. Avez-vous un public qui vous suit depuis le début ?

Votre voix mélancolique mélangée à cette musique métissée m’a fait penser à Mano Solo. Est-ce une influence pour vous ?

D’ailleurs, « la Valse des Niglos »* m’a rappelé l’intro de « Canal du Midi » de Mano Solo. Est-ce voulu ou n’est-ce juste qu’une coïncidence ?

« Frontières » évoque des barbelés infranchissables qui serpentent entre les montagnes. Cette ambiance ressemble beaucoup à Melilia. Connaissez-vous cet endroit ?

Le texte pourrait aussi faire allusion au mur entre les territoires palestiniens et Israël…

Le morceau « le Balcon de l’Orient » est très influencé par la culture juive (rap en hébreu, musique klezmer, texte faisant référence à la religion… Vous sentez-vous proche de cette culture ? Si oui, comment ?

Vous avez également mis en musique sur le dernier album deux poèmes : « la puissance de l’espoir » de Paul Eluard et « Première soirée » d’Arthur Rimbaud. Pour quoi avez-vous choisi ces textes ? A-t-il été difficile de les mettre en musique ?

La pochette m’intrigue. S’agit-il d’un montage ?

Propos recueillis par Thomas Arlès

* « niglo » signifie hérisson en rromani, la langue des Rroms.

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